La thématique de l’évaluation (positive ou non) ne cesse de me questionner depuis le début de ma carrière (c’était d’ailleurs au cœur d’un de mes sujets de concours, sur le coup j’ai pensé « pas de chance »…). Inspirée par les pratiques des artistes (milieu auquel j’ai appartenu un court moment), celles de l’IUFM (eh oui, nous avions un portfolio…), celles des collègues anglo-saxons, et puis finalement et plus récemment, par mes lectures au sujet de l’évaluation positive, je commence enfin à avoir quelque chose de concret et réaliste à partager.

L’évaluation est une thématique centrale, il me semble. Elle doit répondre à tant de critères que développer des pratiques pertinentes semble relever d’une mission impossible. Pour être tout à fait franche, je pense que j’ai encore beaucoup à réfléchir sur le sujet. Je serais donc ravie de recueillir vos pratiques, vos avis, vos idées.

Le portfolio

Qu’est-ce qu’un portfolio ?

Le portfolio rassemble les meilleures productions d’une personne. Un artiste, par exemple, choisira ses plus belles réussites mais prendra aussi soin de sélectionner un panel varié de réalisations afin de montrer l’étendue de ses talents. Ainsi, le portfolio encourage son propriétaire à développer de multiples talents et à approfondir ses compétences.

Le portfolio ne rassemble pas uniquement des productions, il peut aussi contenir un C.V., des lettres de recommandation, des coupures de presse, des fiches explicatives, etc. En bref, tout ce qui peut témoigner des réussites, des compétences ou des méthodes d’une personne.

Et le portfolio d’un élève ?

Vous connaissez sans doute les cahiers de réussite (ou classeurs) ou les cahiers de progrès. Le portfolio n’en est finalement pas si loin. Selon la réalité qui se cache derrière, c’est d’ailleurs la même chose. Pour ma part, j’ai décidé de suivre la distinction faite par Danièle Adad. Dans son livre « Enseigner avec l’évaluation positive », elle distingue trois outils :

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Le LSU

Obligatoire (au moins une fois par an), le LSU est un outil de communication entre professeurs et équipes : il permet à chacun d’avoir une vue d’ensemble de la scolarité de ses élèves.

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Le parcours de cycle

Parfois appelé « livret de réussites », il est un outil de communication avec les familles mais aussi une synthèse des progrès de chaque élève : c’est là qu’on valide les compétences acquises.

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Le cahier de progrès

Les progrès sont représentés par des photocopies d’exercices, de productions, des évaluations éventuellement, des annotations du professeur, des photos, etc.

Finalement, ce que je propose sous le nom de « Porfolio » ressemble beaucoup au « cahier de progrès » des élèves. Pour reprendre les mots de Danièle Adad :

Ce n’est pas le résultat qui compte, ce sont les essais, le cheminement. Ainsi, dans cet outil seront recueillies les productions montrant l’évolution de chacun des élèves sur une durée suffisamment longue pour permettre à l’apprentissage de se réaliser.

Nous sommes bien d’accord pour dire que le portfolio de l’artiste ne correspond pas vraiment à cette définition. Cependant, avec des élèves, on rejoint aisément cette représentation à partir du moment où l’on explicite au maximum les attendus.

Aussi, je n’hésite pas à dire à mes élèves que les réussites ne concernent pas que les apprentissages dits « scolaires » (addition, soustraction, conjugaison, etc.) mais aussi les domaines qu’on appelle parfois « être élève » ou « apprendre à apprendre ». De cette façon, les compétences psychosociales au sens large (coopérer, communiquer, persévérer, s’autoévaluer, faire preuve d’esprit d’initiative, etc.) ont aussi tout à fait leur place dans ce portfolio.

Comme nous disons toujours que le cheminement et la pensée sont essentiels et doivent pouvoir être Communiqués, des traces de cette évolution apparaissent aussi.

Mais alors, pourquoi ne pas utiliser les mots « cahier de réussite » ?

Dans les écoles où j’ai enseigné, il y a souvent eu un cahier ou livret de réussites ou de progrès, mais ce support était en fait le successeur au livret ou bulletin scolaire, présenté sous forme « positive ». Utiliser des mots trop proches ne peuvent que créer de la confusion. J’ai donc préféré le terme « portfolio » même s’il nécessite d’être expliqué aux élèves.

Quelle forme donner à ce portfolio ?

Reste à voir ce que ça donne en pratique. Tous les supports sont envisageables, le tout est de réfléchir à sa mise en pratique. Un cahier sera plus facile à manipuler, un classeur plus encombrant, un porte-vues moins flexible, etc.

Où ranger ses productions ?

Dans le monde professionnel, c’est souvent une pochette. Et c’est donc naturellement que j’avais commencé par ce support, mais je n’ai pas trouvé cela très pratique : l’élève doit régulièrement faire le tri, éliminer des productions (qui vont où ?), réorganiser et tout sortir ou presque lorsqu’il cherche quelque chose.

Beaucoup utilisent un cahier, avec ou sans « intercalaires » ou « onglets » (prédécoupés comme dans ce modèle ou réalisés à la main). Les élèves collent des photos, des photocopies, et écrivent sur le cahier directement. Les productions sont alors dans l’ordre chronologique sans possibilité d’intercaler des traces, ni de retirer quelque chose.

Enfin, l’option que j’ai préféré est le classeur. Il n’a pas besoin d’être très épais : un classeur de 4 cm au dos suffira. Avec quelques intercalaires, des feuilles de classeur, des photocopies perforées, on peut tout envisager. Il existe même des pochettes pour y ranger des souvenirs qui se prêtent moins au collage.

Quelles productions placer dans le portfolio ?

Une fois par semaine, mes élèves ont un créneau court (une demi-heure environ) à consacrer à leur portfolio. Sur ce temps ils peuvent :

  • Sélectionner un exercice, une page, un travail dont ils sont fiers. Je le prends en photo et lance l’impression. Ils collent et écrivent un commentaire en-dessous.
  • Rédiger un commentaire sur un moment où ils pensent avoir fait quelque chose qui mérite sa place dans le portfolio.
  • Remplir une des fiches créées pour le portfolio au sujet de leur attitude, leur méthodologie, etc.
  • Classer une éventuelle évaluation (j’en fais peu, mais celles-ci vont dans le portfolio si l’élève le juge pertinent).
  • Ranger des photos, un témoignage d’un tiers (moi, un intervenant, etc.) ou un possible diplôme suite à une participation à une action etc.
  • Une coupure de presse, un article trouvé sur internet évoquant une action menée, etc.
Un espace pour les réussites « hors scolaire »

Comme beaucoup, je trouve qu’accorder une place aux réussites qui ont lieu en dehors du cadre scolaire peut être intéressant. Elle investit les familles dans cet outil. Elles favorisent le lien école/familles et nourrit l’idée qu’on n’apprend pas qu’à l’école.

Comment réunir photographies et photocopies du travail réalisé ?

Honnêtement, ça a été mon premier problème véritable et encore aujourd’hui le principal. Inspirée par mon passage en maternelle, chaque élève s’est vu doté d’une étiquette avec son prénom. A l’aide de mon téléphone, des deux tablettes présentes en classe et d’une visualiseuse de documents (caméra Hue PRO en photo ci-contre), nous prenons le travail en photo. Il est envoyé à la photocopieuse via le réseau local et deux élèves vont chercher ces photocopies. Avec une imprimante en classe, c’est encore mieux. Il est nécessaire de s’adapter au matériel présent malheureusement. On peut aussi fonctionner en deux fois : à midi, avant de partir, ils ouvrent leur cahier, sorte leur support, place l’étiquette, vous photographiez à midi et l’après-midi, ils écrivent.

Quels moments accorder au portfolio ?

J’ai déjà commencé à répondre à cette question puisque le comment est très lié au quand. Selon les moyens à disposition, on ne s’organisera pas de la même façon. Toutefois, il y a quelques moments clés à anticiper.

Quel temps accorder pour récupérer les productions et traces ?
Quel temps accorder pour récupérer les productions et traces ?

Il me semble important, a minima, de réserver un créneau hebdomadaire à cette tâche. On peut éventuellement donner en « devoirs » d’examiner son travail de la semaine et de choisir une production mais certains élèves risquent de ne pas le faire, malheureusement. Le même problème se pose avec une gestion en autonomie.

Quand les élèves peuvent-ils remplir et organiser leur portfolio ?
Quand les élèves peuvent-ils remplir et organiser leur portfolio ?

L’idéal semble être de pouvoir donner accès au portfolio plusieurs fois par semaine, éventuellement de le laisser en libre accès. Un temps dédié minimum est incontournable. Deux courts temps me semblent préférable mais je n’y suis pas arrivée cette année.

Quand ce travail est-il restitué ou présenté aux familles ?
Quand ce travail est-il restitué ou présenté aux familles ?

Il est important que les parents puissent avoir accès au portfolio régulièrement. La réunion de rentrée permet de présenter l’outil une première fois. Une idée de Danièle Adad consiste à organiser une rencontre où ce sont les enfants qui expliquent et présentent leur portfolio à leurs parents, accompagné par le professeur bien sûr.

Prendre le temps pour ce portfolio, une perte de temps sur les apprentissages ?

La réponse, vous vous en doutez, est non et même doublement non (ça se dit ?). D’abord parce que j’ai grandement réduit le nombre d’évaluations « finales », donc je ne perds plus systématiquement une séance par séquence ce qui représente un gain de temps appréciable. Ensuite, parce que les élèves prennent conscience de leur cheminement, ils apprennent à apprendre, ils prennent confiance en eux et tout cela les rends plus performants.

Mettre en place l’évaluation positive

C’est un sujet qui nécessiterait un article à part entière, si ce n’est un livre. D’ailleurs, ça tombe bien, Danièle Adad en a écrit un !

Enseigner avec l’évaluation positive

Dans ce livre, des éditions Retz, Danièle Adad propose d’aborder la question de l’évaluation positive au complet : outils et supports, changements pédagogiques et pratiques et même un guide, discipline par discipline, afin de vous aider à passer le cap. C’est une lecture vraiment incontournable selon moi.

Et en complément, pour s’ouvrir aux pratiques qui ont lieu outre-mer, j’ai eu le plaisir de lire « Portfolio évaluer pour apprendre » des éditions Chenelière. Il date un peu plus (2002) et nécessite d’adapter les supports et idées aux élèves que nous avons, à leur âge, aux technologies actuelles éventuellement, mais a le mérite de proposer plein de pistes concrètes, de supports et de documents. Je ne regrette pas mon achat ! Je compte bien le relire cet été avec le livre de Danièle Adad pour continuer à progresser dans le monde de l’évaluation positive.

Des documents pour le portfolio

J’ai quelques fiches que j’ai fait placer dans le portfolio mais je n’ai pas eu le temps d’en faire le tri. Encore une chose que je remets à plus tard ? Malheureusement oui. Mais cet article m’avait été plusieurs fois demandé alors j’ai pensé que sa publication devait se faire. Cet été, j’essaye de revenir par ici !

21 réflexions sur “Evaluation positive : le portfolio”

  1. Merci pour cet article extrêmement enrichissant ! Je vais poursuivre ma propre réflexion sur la mise en place de l’évaluation positive !!!

  2. Très intéressant, merci pour ce retour d’expérience qui va nourrir ma réflexion sur le sujet (je me suis lancée dans un cahier de réussite cette année, un premier pas…). L’idée du portfolio me tente beaucoup !

  3. article très intéressant et qui correspond en tous points à ma recherche du moment ! Il me restait les pages de garde à faire et je bloquais car je ne souhaitais pas utiliser le terme de cahier de réussites. J’opte pour le portfolio, merci !

    Sinon pour le contenu je valide aussi le classeur, qui permet d’intercaler des productions en cours de route, de ne pas faire une collecte chronologique linéaire, qui correspond d’ailleurs mieux au processus d’apprentissage. Je pense que ça permet aussi de placer des traces des progrès pas au format A4, de ne pas être enfermés par le format.

    Merci et bonne journée !

    1. Personnellement, j’aime bien leur faire faire la page de garde.

      Merci pour ton retour ! Comment fais-tu pour enrichir ce portfolio ? Les élèves le remplissent quand ? Comment ?

  4. Bonjour,
    Ton article m’a fait pensé à une autre découverte de ces vacances: le journal des apprentissages. Plus lié à l’apprentissage explicite, je me demande si toutefois les deux ne sont pas liés, surtout quand tu parles des commentaires écrits par les élèves. Perso j’hésite à me lancer dans un journal des apprentissages individuels qui me paraît excessivement chronophage et qui semble donner des résultats sur le long terme. Mais je réfléchis à un journal de classe, à faire à l’oral et en dictée à l’adulte, du coup avec ton idée de portfolio j’imagine de faire une photocop de la page du journal de classe que l’élève pourrait compléter avec ses propres remarques et avec des traces qu’il choisirait.
    Bref les idées se télescopent et évidement cela dépendra beaucoup du niveau de classe que j’aurai l’année prochaine.
    Merci pour le partage de tes lectures et réflexions
    Céline

  5. Merci pour l’article très intéressant! J’ai plusieurs questions:
    – Comment gérer la pertinence des éléments du portfolio?Est-ce qu’il y a une fiche qui leur donne les lignes directrices et les « cadre » au debut du classeur? Est-ce que certains ne le remplissent pas trop et d’autres pas assez?
    – Il est dit que cela te permet de ne quasiment plus faire d’évaluations mais dans quelle mesure? S’il s’agit d’une photo de leur travail quotidien, on le voit déjà dans le cahier du jour par ex? Je vois le portfolio comme un outil très valorisant pour l’élève effectivement, et parlant pour les familles (comparé au LSU 😑), mais j’ai du mal à imaginer concrètement en quoi il nous serait utile à nous PE.
    Pardon pour toutes ces questions😅, je trouve cette thématique vraiment intéressante! Merci à toi pour tous tes articles passionnants

    1. Bonjour, je vais essayer de répondre à toutes tes questions :

      • Je ne gère pas la pertinence des éléments choisis mais je me sers de ces éléments pour évaluer où en est l’élève dans sa perception de ses apprentissages et discuter avec lui pour le mener à voir plus loin. Le portfolio n’est pas le classeur d’évaluation dans le sens où j’évalue tout, tout le temps, souvent par l’observation. Du coup, si les éléments ne sont pas des témoignages pertinents des compétences d’un élève selon moi, dans un premier temps, ce n’est pas gênant.
      • Les élèves sont plutôt timides au début, donc prendre le temps d’une séance hebdomadaire et de « forcer » à choisir quelque chose au moins une fois par semaine aide beaucoup. Si un élève remplit trop, il est possible de discuter avec lui pour qu’il justifie ses choix et fasse un peu de tri. Par exemple, il peut y avoir plusieurs éléments qui témoignent de la même compétence : nous allons donc choisir ceux qui sont les plus intéressants, sans dénigrer les autres, mais en rappelant le principe du portfolio : s’il y a trop de choses, il ne propose plus de vue d’ensemble.
      • Le portfolio est plus du côté de la liaison avec la famille, il est possible d’évaluer positivement sans mais cela exclut l’élève de ce processus (à moins d’un autre outil/dispositif). Pour toi, PE, c’est tout le travail de l’élève qui t’intéresse pour évaluer l’élève.

      Merci d’avoir pris le temps de partager tes interrogations ici 😉 .

  6. Bonjour,

    Merci pour ce partage de réflexions et d’expérience. Je quitte mon cycle 2 pour des 6ème SEGPA à la rentrée et l’évaluation positive ainsi que garder en mémoire la trace des essais/erreurs/progrès de mes futurs élèves me paraît encore plus pertinent. Mes réflexions me conduisent pour l’instant à partir d’erreurs de chacun (que chaque élève sélectionne), aider les élèves à programmer leur chemin d’apprentissage (quels outils vont-ils utiliser pour progresser, mémoriser, s’entraîner), et compiler des traces écrites de leurs progrès jusqu’à valider l’acquisition de cette nouvelle compétence (sur un arbre des connaissance ? une carte mentale ?). Je n’arrivais pas à trouver de nom pour cet outil. Je me suis beaucoup inspirée du cahiers pédagogiques n°568 « L’évaluation pour apprendre ». L’été me permettra de continuer à lire sur le sujet, notamment le livre de Daniel Adad !

    1. Ce dont tu parles concerne plutôt une sorte de livret de réussites, non ? Là où seraient consignés les acquisitions ? As-tu vu le travail de Danièle Adad avec son album de réussite ? Je crois qu’il y en aura bientôt un sur le cycle 3. Cela dit, feuilleter l’exemplaire du cycle 2 pourrait t’aider à te faire le tiens, adapté à tes élèves de SEGPA.

      Pour présenter les compétences, nous avions beaucoup travaillé sur le sujet avec ma précédente équipe et selon la « grande compétence » (par exemple « lire »), les sous-compétences peuvent être indépendantes, reliées, les unes peuvent être les prérequis des autres (structure en paliers), etc. Du coup, on peut envisager autant de représentations que le nécessitent les compétences présentées.

  7. Noemie Grandsire

    Merci pour cet article! je suis en pleine réflexion pour l’an prochain, j’ai un triple niveau ce2-cm1-cm2, et je souhaite vraiment que mes élèves prennent conscience de leurs progrès sans avoir cet esprit de compétition comme on peut le voir en classe souvent… j’avoue être un peu perdue, mais ton article m’éclaire et me fait découvrir un fonctionnement intéressant à première vue, je vais creuser!

    1. N’hésite pas à revenir par ici quand tu auras testé. Je suis toujours curieuse de voir comment les gens s’adaptent et utilisent ce type d’outils.

  8. DUMAS AUDREY

    merci c’est très intéressant. en maternelle avec ma collègue nous avions créer un cahier de réussites et progrès qui ressemblait effectivement à ce que vous décrivez. nous nous retrouvons toutes deux en élémentaire et nous sommes en pleine réflexion pour adapter qq chose comme cela dans nos classes. Nous sommes en pédagogie institutionnelle et je me demande comment harmoniser avec les ceintures par exemple. le temps est un problème nous avons déjà toutes les institutions qui prennent beaucoup de place… à voir…

    1. J’utilise des ceintures (dans peu de domaines) et leur suivi se trouve aussi dans le portfolio. Par contre, les élèves étant en cycle 3, ils sont très autonomes.

  9. Merci encore une fois Ayleen.
    Je me rends compte que je me retrouve de plus en plus sur ton blog lorsque je recherche des ressources.
    Ton fonctionnement est vraiment inspirant, autant pour les apprentissages que la gestion de classe.
    Grâce à ton article, j’ai acheté l’ouvrage « Enseigner avec l’évaluation positive », et aimerais mettre en place un cahier de progrès.
    J’en ai également parlé à mes collègues du même cycle, pour créer une logique dans l’école.
    J’espère en tous cas parvenir à cette nouvelle façon d’évaluer, que je trouve tellement plus logique et sereine…!
    Merci merci pour tous tes partages!

    1. Merci pour ton retour. Je n’ai pas réussi à mettre en place ce fonctionnement en une année mais si tu travailles en équipe, cela t’aidera beaucoup !

  10. Bonjour,
    Merci pour cette idée. Je vais avoir des élèves en fortes difficultés scolaires, voire un en phobie scolaire, je me dis que ce portfolio serait un moyen de mettre en avant ses capacités. Je vois ce portfolio comme une forme de « cahier intime » où chacun y met ce qu’il aime et ce qui le met en valeur. MErci encore

  11. Bonsoir,

    merci beaucoup pour ce partage. J’ai également lu le livre de Danièle Adad sur l’éducation positive et j’aimerais me lancer. Avec une classe de cycle en plus (CP CE1 CE2) ça me semble vraiment pertinent. Je trouve ton idée de portefolio très intéressante ainsi que l’utilisation du classeur. J’ai juste deux questions :
    – Combien d’intercalaires utilises-tu et comment sépares-tu ? Par matières/domaines ?
    – Est-ce que tu couple ce portfolio à l’utilisation du parcours de cycle ?

    Merci d’avance pour ton retour et bel été à toi !

    1. Bonjour,

      Je prends enfin le temps de te répondre ! J’utilise 6 intercalaires par souci économique mais ça fonctionne assez bien : français / maths / langues (ils font Anglais et Italien dans mon école) / arts / autres / à la maison .

      Et oui, j’utilise un « cahier de réussite » qui correspond plus ou moins au parcours de cycle de Danièle Adad : dans ce fichier, ils valident des compétences. Le portfolio peut mener à valider une compétence (quand je regarde leurs productions).

      Si tu as d’autres questions, n’hésite pas !

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