Faire des arts plastiques chaque semaine et permettre aux élèves de pratiquer aussi souvent n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’on a des effectifs importants. Pourtant, pour certains d’entre eux, il s’agit du seul moment où ils pourront expérimenter librement certains médiums, certains outils et exprimer ou développer leur créativité.

Pour relever ce défi, comme dans bien des domaines, j’ai fini par fonctionner en ateliers. En effet, s’il est difficile de faire de la peinture avec 26 élèves, de tout ranger et nettoyer, c’est une tâche beaucoup plus réaliste lorsque seuls quatre à six élèves utilisent ce médium.

Dans cet article, je vais avant tout me centrer sur l’aspect matériel et donc les apprentissages en terme de gestes techniques, de matériaux, de médiums et d’outils. J’utiliserai ces termes de façon plus ou moins indifférenciés (souvent réunis sous le terme « techniques ») mais je vous conseille la lecture de cet article si vous n’êtes pas au point sur cette terminologie.

Je n’en parlerai pas en détails ici mais on peut mettre en place une démarche similaire en remplaçant ou combinant la découverte de « techniques » par ou avec la découverte de concepts (rapport fond/forme, contrastes, couleurs complémentaires, pratique du portrait, expression du mouvement, etc.).

Organiser les ateliers d’Arts Plastiques

Pendant une année scolaire, je pratique essentiellement deux types de dispositifs : certains ateliers visent à expérimenter une technique (un geste), un médium, des outils spécifiques (gouache, aquarelle, divers pinceaux, brosses, spatules, bâtons, crayons, feutres, craies, etc.) ou des supports (toile, papier, carton, bois, etc.) et d’autres permettent de choisir ses outils plus librement.

Des ateliers pour découvrir des techniques

Je trouve important que les élèves aient droit à des moments où la découverte, l’expérimentation et le test de techniques variées constitue un objectif d’apprentissage en soi.

Cela me permet de m’assurer aussi que les outils seront correctement utilisés, que les initiatives ne risquent pas d’abîmer ou détruire les outils les plus fragiles. Je peux également m’assurer qu’ils soient prudents avec certains produits (encres ou peinture acrylique qui tâchent, etc.) ou qu’ils sauront ranger et nettoyer le matériel. Ces ateliers me permettent donc de préparer les suivants, où les élèves seront beaucoup plus libres.

Avec un tel objectif, on peut aisément penser une rotation de quatre à six ateliers (comme on le faisait traditionnellement en maternelle). On peut, chaque semaine, proposer un sujet différent et chaque groupe essayera d’y répondre avec les moyens mis à disposition au sein de son atelier ou proposer un sujet par atelier et par technique. De cette façon, tous les élèves auront fait le « même travail » à la fin du cycle de ces quelques ateliers.

Ma préférence va généralement à la première option car les productions sont alors très variées et riches. On peut aussi plus aisément mener une observation collective qui sera très intéressante chaque semaine (et non répétitive).

Des idées d’ateliers en variant les techniques plastiques

Je vous propose ici quelques exemples et idées – en vrac – pouvant aisément être mis en place.

En fait, pour faire varier les ateliers, il suffit de poser des contraintes soit d’outil (pinceaux, brosse, plume, spatule, etc.), de médium (gouache, acrylique, peinture, craie, etc.), de support (papier, carton, craft, tissus, etc.) ou encore de geste (avec la main gauche, sans lever l’outil, en déchirant, etc.).

En début d’année, faites un inventaire de ce que vous avez à disposition, rassemblez, rangez et listez. Cela vous aidera à programmer vos ateliers sur l’année. Si vous n’avez pas trop l’habitude de manipuler ces produits, vous pouvez vous organiser un petit moment « test » pour explorer les possibilités du matériel inconnu. Pourquoi ne pas y inviter quelques collègues pour faire cela ensemble ?

Les productions « à la manière de » peuvent être envisagées dans ce contexte, en lien avec la découverte d’œuvres, mais je trouve souvent ces séances très limitantes dans la découverte d’une technique, d’un médium ou d’un outil. Le seul cas où je les trouve vraiment intéressantes est quand le geste technique est assez complexe et demande d’en faire un véritable objet d’apprentissage ou quand un artiste une technique qui sort vraiment de l’ordinaire. Par contre, présenter des œuvres pour inspirer et enrichir les pratiques est quelque chose que je trouve toujours très intéressant.

Des ateliers aux techniques libres

Dans un second temps, pas forcément très éloigné du premier, je propose des ateliers plus libres ou plutôt, je laisse en libre choix une quantité limitée de matériel. Je vais donc installer une ou deux tables pour de la peinture ou de l’encre, une autre avec de la craie, des crayons, des feutres ou encore une autre table avec du matériel pour découper, déchirer ou même froisser, plier, etc.

Je veille toujours à ce que mes élèves soient sur une tâche autonome (comme un rituel) où ils n’ont pas besoin de moi pour installer rapidement mes ateliers. De la même façon, j’essaye de faire en sorte que nous finissions la séance juste avant une récréation ou avant la pause de midi, de sorte que le rangement n’empiète pas sur les séances suivantes.

Les élèves doivent choisir un « stand » et peuvent parfois se déplacer pour combiner plusieurs outils ou plusieurs techniques. Dans ce cas, des règles de circulation sont imposées selon la disposition de la classe car il faut éviter que deux élèves se rentrent dedans si l’un tient dans ses mains une feuille pleine de peinture par exemple.

Une autre alternative consiste à laisser le matériel à disposition et les élèves se servent puis se répartissent dans la classe.

Quand on pratique la classe flexible ou semi-flexible, ce mode de fonctionnement est d’autant plus intéressant que les élèves peuvent choisir où ils s’installent et « expérimenter ou vivre leur art » avec tout leur corps, dans la posture de leur choix. Je ne les autorise pas pour autant à se rouler dans la peinture, bien sûr.

Dans tous ces cas de figure, on comprend bien l’utilité des premiers ateliers, constituant en fait une phase préparatoire à celle-ci.

Mener des projets

C’est pour moi la finalité de cette façon de procéder. Grâce aux conseils de classe, les élèves peuvent proposer des projets. Ils peuvent se répartir les tâches, s’organiser. Ainsi, en séance d’arts plastiques, il est tout à fait envisageable qu’ils se gèrent presque seuls. Je ne suis alors plus qu’une ressource et il leur arrive même de ne pas du tout demander mon soutien. Quel meilleur critère de réussite ? Ils imaginent un projet et le mettent en œuvre de manière autonome.

Programmer ses ateliers d’arts plastiques

Il existe probablement une multitude de possibilités en matière de programmations. Pour ma part, j’ai testé deux possibilités. La première consiste à penser en modules, chacun constitué des deux premiers types d’ateliers. La seconde repose sur deux phases pour l’année : une première centrée sur la découverte de quelques techniques puis sur une seconde plus libre, où les nouveautés suivantes sont introduites progressivement.

Programmer des modules

C’est l’approche la plus simple. Si je souhaite faire découvrir quatre techniques différentes, je vais organiser quatre ateliers tournant sur quatre séances puis je clos ma séquence avec une ou deux séances de réappropriation où les élèves seront libres de choisir parmi les quatre techniques abordées.

Dans l’année scolaire, je vais pouvoir penser environ cinq à six séquences si je ne fonctionne que de cette façon. Pour une programmation spiralaire, je peux réutiliser des techniques des modules précédents mais cela peut être relativement répétitif et peu stimulant.

Programmer une introduction progressive des techniques

C’est une façon de faire un peu plus complexe, mais à peine.

Je commence l’année avec quelques ateliers pour découvrir diverses techniques. Je clos effectivement cette phase par un projet aux techniques choisies librement. Ce premier module s’organise donc comme décrit précédemment.

C’est dans un second temps que les choses évoluent. A la suite de cette première phase, je pioche dans les outils, médiums et supports déjà connus et j’ajoute progressivement quelques nouveautés. Chaque nouveau projet peut être l’occasion de découvrir une nouveauté technique qui s’ajoutera ou se combinera aux précédentes.

Et si tous les élèves veulent utiliser la même technique ? J’encourage la variété mais ne contrains pas. Par contre, pour des raisons pratiques, je limite l’accès aux techniques qui demandent ensuite de prendre du temps pour nettoyer comme la peinture. Les élèves qui ne sont pas sélectionnés deviennent prioritaires pour la prochaine fois.

20 réflexions sur “Arts plastiques : des ateliers pour pratiquer plus”

  1. Je vous remercie pour cet article intéressant, étant EFS cette année, je me retrouve à délaisser l’art… Par manque de temps, d’organisation et je veux vraiment trouver une routine qui roule et celle que vous proposez me paraît vraiment réalisable. Mais je suis un peu perdue sur les contraintes à leur donner, vous choisissez un outil et vous leur demander de faire quoi avec?

    1. Cela dépend vraiment de ce que nous faisons en classe et de leurs idées proposée parfois en conseil de classe. Ils ont demandé de pouvoir décorer la classe avec leurs instruments de musique en début d’année (j’ai une classe orchestre), ils ont dessiné leur blason dans le cadre d’une séquence sur les compétences psychosociales, ils ont essayé de représenter la paix comme Hephaïstos sur le bouclier d’Achille dans notre lecture du feuilleton d’Ulysse, ils ont réalisé des cartes pour les fêtes de fin d’année, etc. Tu peux aussi investir dans quelques livres sur les arts plastiques qui donnent des idées. Tu as la liste de mes supports dans cet article.

  2. Article passionnant. Merci pour tous ces conseils. Mais la chèvre que je suis en Arts visuels a encore beaucoup de mal à visualiser ce que ça pourrait donner en classe et avoir des idées lumineuses.

    1. D’un point de vue extérieur, ça ressemble souvent à pas grand chose : les élèves font quand même pas mal de bruits, ils partent parfois dans des idées que je n’avais pas prévues, chantent, papotent, rigolent… mais créent aussi ! Ce n’est pas l’anarchie totale mais je pense qu’un observateur extérieur néophyte y verrait un joyeux bazar. Tu peux commencer pas des outils et médiums simples, peu salissants, vites lavés. Ca t’aidera à ne pas être débordée par l’aspect matériel.

      1. Merci beaucoup pour cet article qui répond à mon envie de travailler « autrement ». Je me permets de préciser que un ou des exemples concrets auraient été merveilleux car n’aillant jamais travaillé ainsi il m’est difficile de me projeter. Je comprends bien que c’est totalement en lien avec ce qui se passe en classe et que c’est transversal mais ça m’aiderait d’avoir du concret.
        Merci en tout cas, je vais essayer de travailler ainsi cette année!

        1. Bonjour,

          C’est vrai, un exemple concret, c’est utile ! J’ai quelques exemples sur mon compte instagram qui sont plus ou moins en lien :
          – une page de garde à la rentrée (sorte d’évaluation diagnostic) :
          – des projets en arts plastiques : https://www.instagram.com/p/CXEHsiVtGup/
          – mon projet « arbre » : https://www.instagram.com/p/CWqQ3Jeq7i1/ et la suite : https://www.instagram.com/p/CXwCuQvqlyi/ (là, ils avaient le choix du matériel, on était en 2e année, et beaucoup ont pris de la peinture, de l’encre, du crayon, ou ont combiné des méthodes et médiums)
          – une autre publication sur les arts plastiques : https://www.instagram.com/p/CgUL35JqTyv/

          C’est tout ce que j’ai « sous la main ».

          1. Oh wahou merci! Je n’en attendais pas tant et je suis désolée de ne pas avoir eu le réflexe de chercher sur Instagram ! Merci beaucoup pour tout!!

          2. Il n’y a pas de problèmes ! Je comprends parfaitement qu’on n’aille pas fouiller sur le fil instagram, c’est peu intuitif.

    2. Tout à fait solidaire— j’adorerais + ces propositions me paraissent top mais je me send débordée rien qu’à les lire.. Question quand vous integrer une contrainte comme peinture ou pastel ou papier déchiré.. vous donner une feuille et basta ? Merci

      1. Pour, peut-être, rendre la chose moins impressionnante, voici un commentaire que j’ai écrit sur Facebook :
        Tu peux imaginer une introduction progressive :
        – 1ère séance avec uniquement feutres et crayons de couleurs, tu passes partout et regarde déjà s’ils ont les bases (colorier, ne pas appuyer, ne pas repasser 15 fois au même endroit avec un feutre pour ne pas trouer le papier) et commente les effets (quand je colorie dans le même sens, quand je vais dans tous les sens, quand je suis une courbe, quand j’appuie fort au crayon, quand j’estompe avec un mouchoir, etc.), puis mise en commun sur les « techniques » et effets produits
        – 2e et 3e séance : tous les ateliers aux crayons/feutres sauf 1 en pastels secs (et là encore, tu commentes, guide) puis mise en commun sur ce qu’on peut faire avec ces pastels et comment ça s’utilise
        – 4e et 5e séance : crayons, feutres, pastels secs et un nouvel atelier (gouaches en pastille ?) selon le même principe
        – etc.
        A chaque fois, tu introduis un nouveau médium quand la moitié de ta classe au moins maitrise les précédents et que tu as déjà fait deux mises au point. A chaque fois, tu es très présente sur les ateliers « nouveau médium », moyennement présente sur les ateliers « précédent médium présenté » et tu n’a besoin que de jeter un œil sur l’atelier « tout le monde maitrise à peu près ».
        En un mois, tu as déjà 4 ateliers « médiums ». En une période, tu peux même faire sans l’atelier « crayons/feutres ». En décembre, tu auras un tel stock de possibilités que tu pourras peut-être même les laisser plus libres de leur choix.

        Au début de l’année, je choisis le papier en fonction du médium et j’impose. Au fur et à mesure de l’année, ils peuvent me formuler leur demande. Parfois, du papier couleur, parfois, une grande feuille, parfois, ils veulent faire à deux, parfois ils apportent même du matériel de la maison (quand on travaille en projet sur plusieurs séances).

        1. Je trouve ça super. Cela fait longtemps que je souhaite travailler comme ça mais ne savais pas comment m’organiser. La seule chose qui n’est pas encore claire dans ma tête ce sont les « sujets » qu’on peut leur donner. Des mots,des thèmes ? Et avec un sujet, chaque atelier produit en fonction de ses moyens dispos,c’est ça ? Donc en idées sujets ça peut être « un arbre », « l’amitié » ect ou tu fais quelque chose de précis ? Merci

          1. Pour le moment, je fais selon « l’inspiration du moment », en lien avec ce qu’on étudie en lecture, en histoire, etc. Parfois, j’abandonne ce que j’avais programmé pour quelque chose qui s’est présenté à nous et me semblait plus pertinent. Ce n’est pas très cadré comme façon de faire. De façon plus cadrée (mais pas en ateliers à ma connaissance), tu as les propositions de « Tout l’art du monde« .

  3. Merci pour cet article qui apporte de l’eau à mon moulin ! J’aimerais aussi que mes élèves expérimentent plus librement mais je me pose la question des « consignes ». Si tu fais des ateliers avec du matériel à expérimenter, est-ce que tu leur donnes une consigne ? Ou leur dis-tu simplement « d’essayer différentes choses pour voir ce que l’on peut laisser comme trace » ? Merci d’avance 😉

    1. Bonjour, je donne toujours une consigne pour qu’ils ne réfléchissent pas trop longtemps ou ne restent pas coincés sur des dessins stéréotypés. Souvent, la première semaine, je leur demande de décorer une couverture d’un cahier. Cela me permet d’avoir un premier aperçu de leur « potentiel » mais ce n’est qu’avec une contrainte qu’ils deviennent vraiment créatifs.

  4. Bonjour, j’ai besoin de votre aide et de vos conseils. J’ai tenté aujourd’hui des ateliers, toute contente de moi, mais je pense que je m’y suis mal prise … Ils devaient illustrer leur texte qui parlait des vacances. J’ai fait 5 ateliers : crayons de couleurs, feutres, craie grasse, peinture en palette et crayon de papier. Chaque groupe avait donc accès à un type de matériel uniquement. Avant de nous lancer, nous avons discuté et fait remarqué qu’au crayon de papier on pourra dessiner des détails alors qu’en peinture, non. Bref, je fais le tour de la classe et là, misère … Je voulais vraiment laisser libre la créativité des enfants mais ça n’a rien donné du tout. Mais alors, RIEN du tout 🙂 A part le crayon de papier où ça va, le reste, c’est un vrai carnage hihi excusez-moi du terme. Ils sont en Cm1-Cm2. Et je pense qu’avant de laisser libre court à la créativité, je vais devoir leur APPRENDRE à faire. Apprendre à un faire un dessin au feutre, au crayon de couleur ect … Car je veux bien qu’à la craie grasse on travaille la technique, mais alors dessin feutre/crayon de couleur/peinture c’était le pire du pire. Avez-vous des idées d’ateliers ou d’ouvrages me permettant de les aider à progresser ? J’ai du mal m’y prendre 🙂 Merci beaucoup !

    1. Bonjour, je suis désolée pour le temps de réponse mais un malencontreux « retour arrière » m’a fait perdre toute ma réponse et je n’ai pas eu le temps et le courage de recommencer. Mais je m’y remets.

      Je pense que l’une des difficultés a été la thématique : quand on demande de représenter une scène d’une histoire ou d’illustrer un poème, c’est très difficile pour les élèves de dépasser le figuratif (dessiner des personnages en action) et c’est rarement très porteur, parce qu’ils n’ont pas encore tous les « outils » (les compétences) pour faire un travail d’illustration complet et riche (traduire le mouvement, l’émotion, une impression, un moment fugace ou encore un temps long, etc.). Le « thème » doit mettre les élèves face à une difficulté qu’ils peuvent surmonter par la créativité. Je te propose deux publications Instagram qui retracent le travail mené sur « l’arbre » avec des CM2 déjà bien entrainés (le début et le résultat).

      Ce qui va permettre d’enrichir le travail mené est de regarder les productions de tous pour essayer de lister les « bonnes idées », ce qui marche bien, ce qui attire l’oeil, ce qui crée une émotion, un intérêt. On peut aussi observer des œuvres. Ta capacité à saisir l’instant où l’élève a une bonne idée ou alors celui où il fait une « erreur » (pas ce qu’il voulait) qui est pourtant extrêmement intéressante visuellement joueront beaucoup. C’est l’étayage que tu apportes.

      Les contraintes vont être riches d’enseignement. Voici quelques exemples pour « libérer » la créativité :
      – faire les yeux fermés
      – faire en moins de 2 minutes
      – faire le plus précis possible
      – ne pas lever le crayon
      – n’utiliser que deux couleurs
      – déchirer du papier et le coller
      – fonctionner uniquement avec des empreintes (empreintes de bâton, de caillou, de feuille, de stylos, etc.)
      – utiliser d’énormes pinceaux (un peu comme pour ma séquence sur les menus)
      – etc.

      Voilà, j’espère que ça t’inspirera !

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