Encore une activité ritualisée bien classique et qui a fait ses preuves. Cela fait un moment que je travaille en profondeur sur la résolution de problèmes parce que c’est un sujet vraiment délicat mais central, selon moi, en mathématiques. Finalement, tout ce que l’on apprend sert ce but : réussir à résoudre des problèmes. Evidemment, il y a l’abstraction, il y a la compréhension des nombres, il y a la rigueur et la démonstration plus tard… Mais les problèmes, justement, préparent à tout cela !
J’ai choisi de m’orienter vers des schémas en barre parce qu’ils sont vraiment un outil qui encourage les élèves à réfléchir aux proportions, à anticiper un ordre de grandeur, etc. Qui plus est, ces schémas permettent de résoudre des problèmes en s’appuyant sur les connaissances passées. Je voudrais détailler tout cela mais pour le moment, il faudra faire avec ce très court argumentaire car je dois préparer ma rentrée.
Le rituel du problème du jour
Progressivité
Le but de ce rituel est de permettre aux élèves de résoudre un problème simple par jour. Simple, d’abord, parce que cela les mettra en confiance et en réussite. Simple aussi parce que c’est une activitée ritualisée qui doit pouvoir être réalisée en un temps limité. Et un problème par jour me semblait être une bonne manière de réactiver des connaissances passées pour qu’elles ne sombrent pas dans l’oubli.
Pour cette première période, nous allons donc avancer extrêmement lentement. Nous résoudrons les mêmes problèmes en CE2 et CM1. Les nombres dépassent rarement 200 pour que le degré de maitrise des nombres ne soit pas un problème. Les calculs à résoudre sont très simples, ne nécessitent pas forcément un calcul posé et, si besoin, je n’exclus pas de proposer la calculatrice car ce n’est pas ce que j’évalue là.
Je différencierai probablement plus en deuxième période, quand les élèves auront gagné en autonomie.
Une activité pour développer des automatismes
Au début, chaque problème est suivi de plusieurs questions qui permettent de réfléchir et avant de se lancer. Le fait de temporiser, de poser des questions avant d’aller chercher la réponse, permet aux élèves de développer cet automatisme et de casser l’idée que résoudre un problème, c’est trouver une réponse du premier coup.
Alors bien sûr, comme les problèmes sont très faciles, ils ne verront pas forcément l’intérêt dans l’immédiat. Mais justement, s’appuyer sur ces situations simples permet de se concentrer sur l’automatisation d’un questionnement et d’une démarche. Nous allons pouvoir, lors de la correction, nous concentrer sur la démarche plus que le fait de trouver un nombre au bout du compte.
Une activité pour rebrasser et réactiver
Ca se voit relativement peu dans la première période car je reste dans le champ additif. Mais ce rituel sert à revoir les connaissances ou savoir-faire plus anciens. Donc les problèmes multiplicatifs viendront après les avoir suffisamment étudiés. La programmation sera donc décalée par rapport à la programmation des apprentissages en séance de résolution de problèmes à proprement parler.